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La DGFip va se servir de son nouvel outil d'intelligence artificielle pour détecter d'autres constructions que les piscines qui n'ont pas été déclarées aux impôts.
Le fisc compte capitaliser sur ses progrès dans l'intelligence artificielle. Début juin, la Direction générale des finances publiques (DGFip) révélait au Parisien que 120.000 propriétaires ayant "oublié" de déclarer leur piscine avaient reçu ou allaient recevoir une lettre pour qu'ils se mettent en conformité avec les services des impôts. Mais le fisc va aller plus loin dès cette année.
Dans une interview accordée à Sud-Ouest publiée ce lundi (mais diffusée sur internet quelques jours plus tôt), Antoine Magnant, directeur général adjoint de la Direction générale des finances publiques, explique de son côté que ce sont 200.000 piscines non déclarées qui ont été repérées grâce à un nouveau logiciel de détection automatique qui fonctionne à partir des images aériennes de l'Institut national géographique. L'outil a été développé en partenariat avec Google et le cabinet de conseil Capgemini pour un coût de 24 millions d'euros. Les piscines repérées vont permettre "un recouvrement de 50 millions d'euros sur un an", précise Antoine Magnant.
Augmentation de la valeur des biens
Après ce succès, la DGFip accélère sur son utilisation de l'IA. "En 2023, nous ciblons les extensions en dur qui peuvent entraîner une réévaluation de la valeur du bien et un redressement de l'IFI" (l'impôt sur la fortune immobilière), souligne ainsi auprès de Sud-Ouest Antoine Magnant.
Contacté par BFM Immo, Bercy confirme qu'il "s'agira de toutes les constructions/extensions qui ne sont pas répertoriées dans le plan cadastral", sans toutefois donner plus de détails. Selon le bulletin officiel des finances publiques (Bofip), le plan cadastral donne en effet "la figuration de l'emprise au sol des bâtiments fixés à perpétuelle demeure". Outre les piscines, le fisc devrait donc ainsi viser les éléments en dur qui n'ont pas été déclarés, comme les vérandas, l'installation d'une serre, d'un garage ou d'un abri de jardin dépassant une certaine superficie.
Jean-Louis Dell'Oro
Rédacteur en chef adjoint BFM Éco
Vous avez envie de vendre votre bien immobilier ?
Pour vous aider, voici les 10 critères qui vont impacter son prix… Prenez des notes !
1- Évaluer l'attractivité de votre adresse
Plusieurs éléments peuvent faire varier le prix de votre bien immobilier, notamment la vie de quartier qui est souvent primordiale pour les acheteurs :
Transports en commun, commerces de proximité, écoles et centres sportifs peuvent être déterminants pour faciliter la vente.
Ces commodités peuvent faire varier de 5 à 15 % le prix d’un bien…Donc, si vous habitez dans un petit bourg charmant mais loin des animations, soyez raisonnable sur le prix !
2- Connaître les projets urbains de votre commune
Les futurs aménagements peuvent justifier une plus-value sur le prix comme la création d’une ligne ferroviaire, métro, bus et tramway. Et il faut prendre aussi en compte les pistes cyclables, les constructions d’espaces verts ou de nouveaux établissements scolaires qui vont automatiquement jouer sur votre estimation. Alors pour connaître tous les projets de votre ville, il suffit de lire le Plan Local d’Urbanisme qui recense tous les projets.
Renseignez-vous auprès de votre mairie.
3- Évaluer le potentiel économique de votre ville
Plus une ville va favoriser l’implantation d’entreprises, plus la demande immobilière va être à la hausse et par conséquent les prix des biens aussi !
En revanche si la commune a un taux de chômage élevé, veillez à ne pas être trop gourmand…
4- S’informer de l’état de votre immeuble ou de votre maison
Si le ravalement date, si les fissures sont apparentes ou une odeur d’humidité est persistante, ce n’est pas une bonne nouvelle !
Car les acheteurs auront tendance à fuir les biens immobiliers pour lesquels d’importants travaux sont à prévoir.
Pour éviter toute surprise, faites faire un devis par un entrepreneur où contacter votre syndic de copropriété pour estimer le coût éventuel des travaux pour les futurs acquéreurs.
Et revoyez le prix de votre bien en conséquence.
5- Lister les caractéristiques de votre bien
Il est important de préciser tous les atouts et les défauts de votre bien immobilier : sa situation (étage, rez-de-chaussée, côté rue), sa superficie, son agencement, ses espaces attenants (parking, cave, véranda, jardin, terrasse, balcon, local poussette), les espaces partagés (cour, jardin) et son orientation
(Ensoleillement, vis-à-vis, vue).
Et évidemment les travaux à prévoir.
N’oubliez pas que chaque détail est important. Il doit être pris en compte dans l’estimation.
6- Prendre en compte les charges et les frais annexes
Les prix des charges peuvent varier du simple au triple même si les biens immobiliers ont la même superficie et qu’ils se situent dans la même rue !
En ville, avoir un gardien d’immeuble, une piscine privée, des espaces verts ou encore des parkings souterrains, peuvent augmenter le budget quotidien pour le futur acheteur.
Des charges ou frais élevés viendront donc malheureusement impacter le prix de vente à la baisse
7- Tenir compte des performances énergétiques
Depuis son arrivée en 2011, le diagnostic de Performance Energétique (DPE) a démontré qu’un bon classement énergétique valorise un logement. Dans certains secteurs, si votre bien immobilier possède la note “A”, les variations du prix du mètre carré peuvent aller jusqu’à 27% de plus sur le prix estimé.
A contrario, un logement mal classé (à partir de E) se vendra beaucoup moins cher qu’un logement similaire bien classé.
8- Ne pas se focaliser sur le prix d’achat de votre bien immobilier
Vous avez mis un certain prix quand vous avez acheté mais ce prix n’est pas forcément une référence.
En effet, si vous avez effectué des travaux de rénovation ou si vous avez subi des dégradations, le prix du mètre carré peut changer du tout au tout.(à la hausse ou à l baisse)
De même, qu’en fonction des fluctuations du marché, le coût de l’immobilier peut aussi varier.
Alors prenez tous ces éléments en compte.
9- Oublier le côté affectif dans le prix de vente
Vous avez vécu une partie de votre vie dans votre maison et le « coté affectif » pourrait vous influencer lorsque vous allez fixer votre prix.
En effet, pour c’est sans aucun doute « la plus belle ».
Mais vos futurs acquéreurs achètent un bien immobilier et pas vos souvenirs ! Les acheteurs verront uniquement le prix élevé et non vos enfants qui y ont grandi. Donc soyez objectif !
10- Ne pas surestimer votre prix
Et oui, il ne faut pas être gourmand car les futurs acheteurs s’informent des prix du marché immobilier.
Un prix trop élevé n’attire pas les acquéreurs et vous prenez le risque que votre bien immobilier reste longtemps en vente…Alors, fixer le bon prix permet de vendre son bien en temps et en heure pour vos futurs projets.
Ne surestimer pas votre bien ! veillez à une estimation juste.
Vous pouvez commencer l’aventure de la vente de votre bien faisant votre estimation en ligne, c’est 100% gratuit !
Mais les moyennes ou les fourchettes de prix en vigueur sont à prendre avec retenue car un site ne peut pas pendre en compte tous les critères cités (ci-dessus) qui pourraient impacter le prix de votre bien.
Seul un professionnel est en mesure d’avoir un œil objectif tenant compte de tous ces critères
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